La gestion de projet est au cœur des entreprises et de toute forme d’innovation. Il est capital d’avoir les bons outils, la bonne méthode et les bons reflexes pour mener à bien le projet engagés.
Les 3 principaux indicateurs sont : le respect du délai, le respect du budget projet et la qualité du livrable.
Dès l’introduction, évitons la langue de bois. Après 15 ans dans ce domaine, je trouve qu’il y a un manque de qualité et de rigueur en général. Nous avons une marge de progression pour améliorer la gestion de projet, cette page tente un récapitulatif et expose les principales pistes à respecter dans les organisations.
Les fondamentaux de la gestion de projet
La gestion de projet repose sur des principes fondamentaux qui servent de socle à la réussite de tout projet, qu’il soit petit ou complexe. L’un des facteurs clés est la définition précise des objectifs du projet.
Objectif précis = plus de chance de succès
Avant de plonger dans les détails, il est essentiel de comprendre ce que le projet vise à accomplir. Ces objectifs doivent être spécifiques, mesurables, atteignables, pertinents et temporels (SMART). Un projet bien défini offre une vision claire à tous les membres de l’équipe, alignant leurs efforts vers un résultat commun.
Une planification claire, simple et par étapes
Le planning est crucial dans la gestion de projet. Cela implique l’identification des tâches nécessaires pour atteindre les objectifs du projet, l’estimation des ressources nécessaires pour la meilleure productivité, l’établissement d’un diagramme de gantt réaliste et la définition des responsabilités sur chaque périmètre.
J’aime dire que la planification, c’est comme la météo. Plus vous prévoyez loin, plus vous prenez le risque de faire des erreurs.
Il faut donc faire une planification à géométrie variable. Il faut être précis sur le court terme, plus global sur le long terme. Notez qu’il existe deux approches qu’on détaillera dans un autre article :
- les cycles classiques (cycle en V par exemple), pour lesquels il faut prendre le soin de découper le projet en petite étapes « faciles » pour éviter les effets tunnels
- l’agilité, avec Scrum qui vous préconise de faire des sprints et de livrer à chaque fin de sprint une version utilisable de votre produit, de votre projet.
Dans les deux cas, le but est de garder de la maitrise et de minimiser les risques.
La réalisation, les tests et la mise en production
L’exécution constitue le cœur du projet, où les plans sont mis en action. La coordination des ressources, la communication régulière et la gestion des imprévus sont essentielles à cette phase. Un leadership fort et une agilité dans l’approche sont nécessaires pour ajuster les plans en cours de route, garantissant ainsi que le projet reste sur la bonne voie.
Et a chaque fin d’étape si c’est possible, des tests et une livraison réussie.
La bonne méthode de gestion de projets
La mode veut que les méthodes Agile, en particulier SCRUM soient la réponse à tout.
Sur le terrain, je dirai « ça dépend ! » .
Sachez qu’il existe de nombreuses méthodes, bien construites et bien documentées. Chacune ayant un cycle de vie bien différent. Si vous respectez les plus connues, vous allez réduire au maximum vos erreurs et maîtriser les échéances. En parallèle, faites bien attention à la concurrence entre projets, pour cela je vous renvois vers la gestion du portefeuille projets.
Et quant au choix, faites le vôtre selon ce qui vous plait, ce qui correspond le mieux à votre projet et à votre entreprise. Voici quelques exemples :
Les méthodes Agile
Ayez en tête que la méthode la plus utilisée est SCRUM. Agile comporte de nombreuses autres approches mais très peu connus en France : Xtreme Programming, Rational Unified Process, Feature Driven Development, Rapid Application Development…
Scrum
Scrum est axé sur la flexibilité et la réactivité aux changements. Elle divise le projet en itérations appelées « sprints », généralement de deux à quatre semaines.
Chaque sprint livre un ensemble fonctionnel de résultats, c’est à dire un produit utilisable.
Chaque sprint permet des ajustements continus basés sur les retours immédiats ou l’ajout de fonctionnalités. C’est une méthode idéale pour les projets où les besoins évoluent rapidement ou lorsque la livraison précoce de produits fonctionnels est cruciale.
La méthodologie Waterfall, le modèle dit « en Cascade »
Waterfall est une méthode linéaire qui séquence le projet en phases distinctes, chaque phase devant être complétée avant de passer à la suivante. Les étapes comprennent la conception, le développement, les tests, le déploiement et la maintenance. C’est une approche bien adaptée aux projets dont les exigences sont stables et clairement définies dès le début.
Cela se modélise très bien dans un diagramme de gantt et fait ressortir le chemin critique et les différents jalons.
Kanban
Kanban est une approche visuelle de la gestion de projet, utilisant un tableau Kanban pour suivre les tâches à faire, en cours et terminées. C’est une méthode axée sur la fluidité du travail et la réduction des goulots d’étranglement. Elle est excellente pour les projets où les priorités peuvent changer fréquemment et où une visibilité en temps réel est essentielle.
Ces méthodes offrent des cadres variés pour la gestion de projet, chacune adaptée à des contextes particuliers en fonction des besoins, de la dynamique de l’équipe et de la nature du projet. En fonction de ces choix, nous n’utiliserez surement pas le même logiciel de gestion de projet.
Parmi tout cela, n’oubliez pas non plus la méthode du bon sens. Vous ne trouverez aucun livre pour en parler, pourtant elle est cruciale.
Une qualité optimum pour la satisfaction des clients
Le terme client peut être utilisé lorsque le développement ou l’application sont en interne ou en externe, lors d’une prestation.
Pour faire simple, partez du besoin, puis faites des alpha tests, béta tests et une recette. Parfois il est possible de faire aussi une phase de pilote avec un déploiement restreint. Assurez la traçabilité de tous ces tests (cahier de recette par exemple).
Gérez le bon niveau de qualité en fonction de la sensibilité du projet.
